Sur Free les fichiers ont une durée de vie limitée.
Mon propos, justement, ne visais surtout pas les logiciels mais les méthodes de levés qui elles sont indépendantes du logiciel mais totalement fondamentale. Tout le monde me parle de logiciel topo mais quand je vois comment ils font les mesures...
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Amm a écrit:
Sur Free les fichiers ont une durée de vie limitée.
Mon propos, justement, ne visais surtout pas les logiciels mais les méthodes de levés qui elles sont indépendantes du logiciel mais totalement fondamentale. Tout le monde me parle de logiciel topo mais quand je vois comment ils font les mesures...
Merci pour ta réponse rapide et content de voir que tu es encore sur le forum car il y a peu d'intervenants , mais je ne comprends pas 100% ta réponse, mais il est vrai que j'ai pris un raccourci entre mes 2 premières phrases et la troisième !
J'ai bien lu le fil discussion, et c'est bien en premier lieu la méthodologie de mesures et prises de notes qui m'intéresse.
Ensuite, une fois que tu es sur ta planche à dessin (ou logiciel), il y a encore du travail et du savoir faire à avoir...
Et là, j'aurai plus tard des questions précises, en premier lieu sur visual topo...ou d'autres logiciels (je n'ai pas d'a priori).
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Intéressant tout ça!!
Je suis dans les mêmes questionnement que toi Eric, en ce moment.
J'en était resté au topofil compas clino puis papier milimétré et calque pour faire de la topo.
J’ai récemment fait des levés avec un disto+ compas clino et je viens de tester Visual topo. Il me manque encore de l'expérience et surtout le passage à l'habillage, avec quoi?
Les possibilités de repasser le tout sur google earth google map ou geoportail sont des possibilités intéressante aussi mais faut mettre les mains dans le cambouis, c'est compliqué de trouver des tutos dignes de ce nom, je mixe des tuto pas spécifiques à la topo spéléo mais du coup j'ai un beau bordel sur le bureau de mon PC aujourd'hui!!!
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Visiblement j'étais resté "abonné" à cette discussion.
Que ce soit claire, je ne dénigre surtout pas la le processus de calcul - restitution qui suit la réalisation des mesures. Moi, j'aime bien savoir ce que je fais, alors j'utilise Excel pour calculer et corriger les erreurs et AutoCad pour la restitution graphique. Évidemment, on reste au ras des pâquerettes. Dans un tel processus, on voit bien le lien entre la prise de notes et la manière d'entrer les données.
Je vais donner quelques exemples :
- Topographie dans les puits et leur approche
- Topographie de points inaccessible
- Topographie pieds dans l'eau avec voute accessible ou pas
- Topographie dans les étroitures
- Changement de sens de topographie
- Recalage avec des topographies (graphiques) existante
Il ne faut pas que l'outil de restitution devienne une contrainte et il faut que la prise de note soit indépendante du logiciel cible.
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osons a écrit:
Intéressant tout ça!!
Je suis dans les mêmes questionnement que toi Eric, en ce moment.
J'en était resté au topofil compas clino puis papier milimétré et calque pour faire de la topo.
J’ai récemment fait des levés avec un disto+ compas clino et je viens de tester Visual topo. Il me manque encore de l'expérience et surtout le passage à l'habillage, avec quoi?
Les possibilités de repasser le tout sur google earth google map ou geoportail sont des possibilités intéressante aussi mais faut mettre les mains dans le cambouis, c'est compliqué de trouver des tutos dignes de ce nom, je mixe des tuto pas spécifiques à la topo spéléo mais du coup j'ai un beau bordel sur le bureau de mon PC aujourd'hui!!!
Salut Olivier,
Idem, à la différence près que j'ai toujours aimé les maths, donc j'ai fait mes reports par calcul, ce qui évite les erreurs de la précision graphique.
Au départ, pour la topo des Mille Diaclases, j'ai fait les calculs à la calculette TI 68 (1 par 1) en passant par les coordonnées polaires...
Ensuite, après un stage topo avec Jean-Pierre (Pour ceux qui ne connaissent pas : géomètre de métier et très bon spéléo
) je suis passé comme Amm sur excel.
Encore ensuite, un copain m'a fait découvrir Visual Topo : j'ai remis toutes les données dedans, c'est sûr c'est plus pratique et sympa Par contre il me manque plein d'infos pour exploiter correctement le logiciel
Pour moi la puissance d'un logiciel, c'est le changement d'échelle très rapide, la vision selon des angles différents voire en 3d, la superposition d'infos de surface, etc.
Par contre, je constate que sous terre c'est évident et même avec des dessins de zone, quand tu es au chaud devant ta planche à dessin, il manque souvent une précision.
Un truc vécu tout con : j'ai fait toutes mes coupes dans le sens entrée vers fond... alors que sur la seule séance topo où je n'ai pas participé...Francis a pris ses dessins de coupe en se retournant au dernier point topo, donc fond vers entrée... Si tu ne le marques pas, c'est impossible à deviner !
Autre truc : la prise de largeur : perpendiculaire à la visée ou perpendiculaire à l'axe de la galerie : pas toujours évident ! surtout quand tu repars sur un coude de galerie...
Mais pour moi, la topographie c'est comme la communication écrite, suivant l'utilité que tu veux en faire, tu dois adapter la prise d'infos et le dessin, or à chaque fois tout le monde vise l'excellence et...je pense que c'est une connerie monumentale qui a repoussé et repoussent encore des milliers de spéléos.
Dernière modification par Eric P88 (30/01/2013 18:54:27)
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Amm a écrit:
Visiblement j'étais resté "abonné" à cette discussion.
Que ce soit claire, je ne dénigre surtout pas la le processus de calcul - restitution qui suit la réalisation des mesures. Moi, j'aime bien savoir ce que je fais, alors j'utilise Excel pour calculer et corriger les erreurs et AutoCad pour la restitution graphique. Évidemment, on reste au ras des pâquerettes. Dans un tel processus, on voit bien le lien entre la prise de notes et la manière d'entrer les données.
Je vais donner quelques exemples :
- Topographie dans les puits et leur approche
- Topographie de points inaccessible
- Topographie pieds dans l'eau avec voute accessible ou pas
- Topographie dans les étroitures
- Changement de sens de topographie
- Recalage avec des topographies (graphiques) existante
Il ne faut pas que l'outil de restitution devienne une contrainte et il faut que la prise de note soit indépendante du logiciel cible.
Entièrement d'accord, à la nuance près, que si tu ne prends pas certaines mesures pour la topo en 3D, c'est fichu après, ou certaines mesures intermédiaires dans une grande visée, c'est pareil...
Moi, je ne suis pas trop bon en dessin, alors maintenant avec la facilité des appareils photos numériques et le coût quasi nul des clichés, si je dois refaire une topo digne de ce nom, je ferai une photo à chaque station et dans les 2 sens. De plus, avec quelques mesures, on aurait beaucoup plus de coupes fiables.
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Eric P88 écrit " ...avec la facilité des appareils photos numériques et le coût quasi nul des clichés, si je dois refaire une topo digne de ce nom, je ferai une photo à chaque station et dans les 2 sens. "
Oui, excellente idée, l'APN trouvera bien sa place pour cet usage.
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Amm a écrit:
La discussion que nous avons correspond à ce que je voudrais qu'on étudie dans ce groupe topographique école amateur. Tout se démontre; enfin ça me semble un principe scientifique.
- Soit on part d'une théorie et on vérifie qu'elle s'applique bien au travers d'expériences,
- Soit on fait des expérimentations et on essaie de théoriser. Ensuite on établit, par de nouvelles expériences, les limite de cette théorie.
C'est ce que fait l'EFS par exemple pour les cordes, les noeuds etc
Autre exemple de ce que je voudrais étudier, dans le but de proposer une méthode : comment lever un point sous l'horizon du compas avec le minimum d'erreur.
salut , Amm, salut à tous ,
c'est intéressant , ce que tu dis : " soit on fait des expérimentations et on essaie de théoriser ; ensuite , on établit , par de nouvelles expériences , les limites de cette théorie ..."
cela me rappelle la "Méthode de démarche expérimentale Hypothético Déductive " développée par l'éminent chercheur de Médecine et Physiologiste, Claude Bernard , dans les années 1800 et des brouettes :
"le Fait suggére l'Idée ."
"l'Idée dirige l'expérience ."
"l'Expérience juge l'Idée ."
j'ai fait mienne , cette méthode, que je trouve absolument pertinente ...
a plus
Titou des G
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bisounours83 a écrit:
.../...
"le Fait suggére l'Idée ."
"l'Idée dirige l'expérience ."
"l'Expérience juge l'Idée ."
.../...
J'ai moi aussi ma méthode :
"L'Expérience n'est que la somme de nos échecs ... "
Je sors ......... ->[]
Dernière modification par Kalibator (17/02/2013 08:43:58)
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Kalibator a écrit:
bisounours83 a écrit:
.../...
"le Fait suggére l'Idée ."
"l'Idée dirige l'expérience ."
"l'Expérience juge l'Idée ."
.../...J'ai moi aussi ma méthode :
"L'Expérience n'est que la somme de nos échecs ... "
Je sors ......... ->[]
ah non, sors pas , reste ...
c'est d'une beauté surprenante, ce que tu nous dit là ...
titou des G
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Ça ne fait pas beaucoup avancer le sujet. Pour être très concret :
- Si votre intérêt se cible sur l'usage des logiciels de restitution, ce n'est pas mon sujet et je vous laisse faire
- Si vous êtes intéressé pour participer à un méthode de topographie souterraine, je poursuis avec vous.
Mon sujet était enterré depuis 2008, ça ne sera pas le premier ni le dernier.
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Bonjour,
je suis tombé sur ce sujet en recherchant le terme topo sur le forum. Je débute en topo et me pose quelques questions (d'autres viendront surement plus tard).
Existe-t-il un document ou un bouquin permettant de s'initier à la topo ?
Est-t-il préférable d'ouvrir un nouveau sujet pour poser mes questions de novice ?
D'avance merci pour vos réponses
Fred
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houlà, tu va réveiller des "ours" du forum !
S'initier à la topo avec un bouquin, pourquoi pas, mais le bouquin va te donner une méthode théorique ou/et un éclairage sur une méthode.
Peut-être un cahier EFS, technique de la spéléologie Alpine, etc.
Par contre la topo, il faut "bouffer" de la pratique en relevés et en dessin (ou logiciel).
Retiens qu'on ne prend jamais assez d'infos sous terre, surtout l'habillage !!!! Maintenant, si je devais refaire une topo, au prix ridicule de la photo numérique, je ferai une photo directe et une photo inverse à chaque point...
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Ok, en fait j'ai déjà des questions de méthodologie (sans parler pour l'instant de précision des mesures).
Effectivement, j'ai lu plus haut pour le numérique et c'est vraiment une bonne idée.
Les mesures prises sont: la distance, l'azimut, la pente, le haut, le bas, droite et gauche (j'ai vu que certains prennent des points diagonaux mais je vais m'abstenir pour l'instant).
Sur un premier essai, un problème nous est apparu sur les puits verticaux : comment définir l'azimut du point haut (par rapport à l'azimut du point bas vers le suivant, ???) et comment prendre droite et gauche vu que le point suivant ne permet pas d'avoir une direction qui permette de prendre droite gauche en perpendiculaire de la direction.
Toujours sur le même essai, nous avons aussi un problème sur les petites salles ou les bout de méandre borgne : comment définir, pour le dernier point l'azimut et donc droite et gauche.
Je ne sais pas si c'est à prendre en compte, mais ensuite, au niveau du dessin, je compte utiliser Visual Topo couplé avec Inkscape pour l'habillage (je me dis que peut-être la méthodologie peut être différente selon le logiciel qui est ensuite utilisé...)
Voilà pour l'instant...
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Bon, tu n'es pas si novice que ça en topo car tu as mis exactement le doigt où j'ai également rencontré les difficultés entre le relevé et le dessin !
Là, il faut bien définir si tu prends la perpendiculaire de ton fil topo (ou de ton laser), ou le droite gauche de la galerie, ou ça devient marrant c'est par exemple dans les coudes ou finalement la notion de gauche ou de droite est parfois la suite de la galerie, donc de ton prochain point topo !!!
Le mieux est de faire un petit croquis rapide et savoir si tu as pris ou pas la perpendiculaire de la visée.
Le top du top c'est de faire une visée azimut et distance de ton point en paroi ou de ton coude intérieur et extérieur. Jai quelques croquis, je vais regarder si je peux scanner.
Dernière modification par Eric P88 (14/01/2014 19:26:00)
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Ok, avec plaisir pour les scans.
Par contre, si je prend droite gauche perpendiculaire à la visée,ou bien droite gauche de la galerie, comment Visual Topo va le savoir ensuite??
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Fr3d0 a écrit:
Par contre, si je prend droite gauche perpendiculaire à la visée,ou bien droite gauche de la galerie, comment Visual Topo va le savoir ensuite??
Je connais qu'un peu ce logiciel, car je n'a fais que quelques topos avec.
Dans l'onglet [cavité], puis ensuite [options], tu coches dans largeur [bissectrices] ou [perpendiculaire], après je ne sais pas si c'est pour toute la topo ou pas ...
Dernière modification par Eric P88 (14/01/2014 20:46:45)
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L'ours se réveille
Je crois qu'il ne faut pas avoir en tête LE logiciel que tu vas utiliser, ensuite, pour traiter tes mesures. Un principe de la topographie c'est d’établir :
- Une polygonale : suite de points, de peu d'intérêt karstologique en général, mais qui sont des points où tu peux t’installer (station) pour faire une mesure du point suivant (et si possible) du point précédent. Ces points de la polygonale sont à matérialiser, au moins temporairement. Les mesures de distance, de pente et de gisement doivent être les plus précises. Si on peut, on essaie de boucler la polygonale (revenir au point de départ), pas nécessairement au travers d'une autre galerie (faire le tour d'une grande salle par exemple).
- Un semi de points de détails qui ont, eux, un intérêt cartographique. C'est points sont levés par rayonnement depuis les points charnières de la polygonale. Dans certains cas, on devra créer une branche à la polygonale pour aller chercher quelques points pertinents. On lève gisement distance pente mais la précision peut ne pas être excellente car les erreurs ne se propagent pas d'un point à un autre. Par contre, il faut absolument identifier ce que représente ce points du semis et le noter (texte croquis etc). Concernant la distance, si ces points sont accessibles, tu peux mesurer la distance comme tu veux mais si ils sont inaccessibles, ça se complique si tu n'as pas de télémètre laser. Tu peux aussi lever un point inaccessible, mais qui te semble important, depuis deux points distincts de la polygonale et déterminer la position par triangulation. Souvent on ne fait qu'une estimation de la distance mais c'est une source importante d'incertitude.
Concernant LA précision : les mesures d'angles représentent l'incertitude la plus importante pour la topo, en gros il y a un rapport 100 entre la précision des distances et celles des angles. Un distoX n'augmente pas la précision d'un compas (on reste au 1/2 degré) mais il peut simplifier largement la prise de mesure ne serait-ce que parce que tu n'as plus besoin de t'installer physiquement au point de mesure. Les mesures de distance au télémètre sont plus précises que les mesures au décamètre mais les risques de fausse mesure sont augmentés (erreur de cible) et une mesure dans les deux sens me semble quasi indispensable. Pour le rayonnement le DistoX est un super outils : il mesure en même temps distance, dénivelé et gisement et les enregistre; mais attention, si ce n'est pas complété par une prise de notes rigoureuse tu ne sauras pas quoi faire des mesures.
L'ours se rendort
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Merci pour toutes ces infos.
Pour en revenir à mes questions initiales, pour les puits, comment définir l'azimut, droite et gauche pour le point haut ?
Et pour le point en bout de méandre, on lui donne l'azimut du point précédent ?
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