Il y a quelques années fait la traversée SC3-Verna sur la PSM. Heureusement qu'il y a avait quelques rubalises (on était encore au carbure). On avait la topo +descriptif + quelques agrandissements des passages clés : vaut mieux assurer et ne pas compter que sur ce qui est en place !!! Malgré tout, on s'est planté à un endroit...mais pas longtemps heureusement.
Ce qui est compliqué dans certains trous, c'est le passage entre blocs dans les grandes salles ou de petits soupiraux peu visibles...
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Salut Jef ,
Bien sur qu'il est absolument impératif de respecter les concrétions .. le clouage éventuel dont je parles est seulement en cas de besoin impératif, comme la réalisation d'un point chaud lors d'un secours , par exemple ...
Mais les pancartes souterraines de la PSM sont fixées comment aux parois ?? Des spits ? Résine ? Maçonnerie ?
À plus
Titou des Garrigues 😎
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Eric P88 a écrit:
Il y a quelques années fait la traversée SC3-Verna sur la PSM. Heureusement qu'il y a avait quelques rubalises (on était encore au carbure). On avait la topo +descriptif + quelques agrandissements des passages clés : vaut mieux assurer et ne pas compter que sur ce qui est en place !!! Malgré tout, on s'est planté à un endroit...mais pas longtemps heureusement.
Ce qui est compliqué dans certains trous, c'est le passage entre blocs dans les grandes salles ou de petits soupiraux peu visibles...
Salut les gars,
Je constate ,à vous lire, que le rubalise est en définitive fort employé comme accessoire de signalisation , dans les grands réseaux paumatoires ...
Il n'y a pas que sous terre où l'on peut rebrousser son chemin sans s'en rendre compte ...
Cela m'est arrivé en surface sur des lapiaz particulièrement tortueux et complexes balisés de points de peinture de loin en loin ... On s'arrête, on s'assoit sur un rocher pour farfouiller au fond du sac en quête d'un truc,et quand on se relève pour se mettre en route , on repart machinalement sur ses pas , dans la mauvaise direction ... Pour peu que le soleil soit masqué par des brumes ou de la végétation , et on fait fausse route ...
Avez vous remarqué que l'on se dirige instinctivement par rapport au soleil, quand l'on est en milieu forestier dense ou quand la vue ne porte pas bien loin et que l'horizon est bouché ...
C'est pour cela que l'on se paume facilement sous terre , dans les grandes salles cahotiques que l'on connait mal ... Faut pas compter se diriger au soleil , évidemment !. C'est éventuellement une boussole qui vous sortira d'affaires...
J'ai remarqué , me semble t'il , que les rubalises , ces sortes de rubans colorés en plastique sont désagrégées par les UV solaires au bout de deux ou trois ans , environ, , ce qui est bien , d'un point de vue écologique ... C'est bien que cela soit dégradable assez rapidement, ce plastique là ...
Par contre , un rubalise employé et abandonné sous terre mettra combien de temps à disparaître ??
Quelqu'un en aurait il fait l'observation ??
Un réseau souterrain dont j'avais voulu positionner les points caractéristiques en surface , est dorénavant vierge de toute trace ... Ou du moins , il faut chercher soigneusement pour trouver des restes ...
Perso, pour marquer un point caractéristique d'un parcours, j'aime bien employer un petit cairn constitué de trois cailloux ...
C'est discret , et trois cailloux empilés soigneusement ne peuvent l'être que de main humaine, et non pas l'oeuvre de la nature ...et puis un coup de pieds rapide dans le cairn suffit à le faire disparaître ...
Ok,
À plus ..
.
Titou des Garrigues 😎
À
Dernière modification par bisounours83 (02/11/2017 17:03:51)
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C'est encore moi ...
Puisque l'on parles de pastilles réfléchissantes sur ce topic, cela me rappelle la foi ou les copains avaient descendu sous terre plusieurs " quilles de chantier " , ces sortes de cône rouges et blancs en plastique, employés sur les routes ...
Il me semble que l'on souhaitait réaliser des essais de performance sur des éclairages de casque ...
Le fait est que ces cones sont visibles de fort loin , grâce à la bande blanche rétro-réfléchissante qui les ornent ... De fort loin et sous tout les angles ...
De plus leur plastique difficilement dégradable, garanti une bonne longévité en milieu humide et souterrain ... On doit pouvoir les spiter aux parois , au sol , ou sur un bloc de rocher ...
Il en existe de petite taille , plus discrètes que les bonnes grosses quilles d'autoroute ...
Notez bien que ces cones s'achètent pour pas très cher dans les magasins qui louent ou vendent du matériel de chantier ... inutile de piller ceux des compagnies d'autoroute ...lol !!
J'attends votre avis sur la pertinence d'employer ces " lumineuses" balises pour signaler efficacement un point clefs dans une grande salle particulièrement paumatoires d'un grand réseau comme le Berger ou la Pierre Saint Martin ...
"Tout comme les phares côtiers guident les marins vers des havres surs,
Ces balises de plastique guideront les spéléos vers des chemins pas trop durs ..."
( Bon, c'est pas du Victor Hugo, mes vers , mais on feras avec ...)
À plus
Titou des Garrigues 😎
Dernière modification par bisounours83 (02/11/2017 16:23:14)
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Salut à tous, salut Bisounours
Je pense qu'il faut le faire avec parcimonie ! Je parle du balisage.
Dans ma première vie pro, j'étais électrotechnicien et j'étais dépanneur dans des grandes entreprises très automatisées. Dans les armoires électriques, tous les éléments sont (tout du moins devaient) être repérés par des chiffrages courts du style C1, C2, C3 etc. Pour comprendre il fallait ouvrir le schéma ou/et le listing programme. Or, il est apparu une mode qui était de mettre de la dymo partout en français sur les goulottes électriques du style (élévateur, poussoir, butées, etc.), ce qui permettait pour certains d'aller plus vite et pour d'autres (non habilités ) d'intervenir dans les armoires.
Perso, j'étais contre pour plusieurs raisons :
Chacun son métier
Permet d'avoir toujours le schéma présent et à jour
etc.
Pour revenir sous terre, pour moi c'est idem : je suis preneur d'un petit balisage aux endroits compliqués ou qui seraient difficile à décrire, mais le mieux est d'avoir de bonnes topos et de bons descriptifs...
C'est un peu le souci des broches, tu ne cherches plus les spits : d'un côté c'est mieux, d'un autre, ça ôte du piment à l'explo quand tu équipes
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Ce n'est pas faux !, Éric
À plus
T des G
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