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Ah Corentin Queffelec, encore un sacré bonhomme, tu as de la veine de le connaitre , et effectivement un séjour a "la Pierre" ça doit marquer son homme a jamais...j'attends ton histoire avec impatience Jef...et même si on glisse dans la nostalgie, c'est encore la preuve que la spéléo continue a nous faire rêver...que se soit au travers des souvenirs, a ce qu'on fait aujourd'hui même , mais aussi dans ce que l'on projette pour le futur....passion quand tu nous tiens....

ohlala jolie collection de casques et lampes, c'est du plaisir pour les yeux....le jaune et son boitier électrique et acéto est du tonnère, celui avec l'immense parabole me rapelle les casques que michel siffre nous avait montré....c'est génial de garder les anciens modèles et ça permet de voir ainsi l'évolution, j'Adore.

Le mat démontable de ton père, me rappelle celui du mien lol...en 3 parties aussi, on fixait une échelle souple au bout et on hissait le mat pour grimper dans certaines cheminées... parfois on remontait assez haut de cette façon en plusieurs étapes..."souvenirs-souvenirs"...bon espérons que d'autres que nous posteront des photos a leurs tours......on y crois, on y crois..^^

mes sceaux a carbures me servent aujourd'hui quand on fait des descentes en canoë, il m'en reste 2 en super état donc!!!!

Dernière modification par eric30 (08/10/2014 17:36:43)

Le jaune est une fabrication maison faite via un plan publié dans notre bulletin de club en 1972. Je l'ai utilisé de 72 à 78 avant d'acheter le modèle Petzl a piezzo, une vrai révolution car plus de problème de pile usée, de résistance encrassée ou écrasée. Archi périmé en cette ère de leds...

La parabole est celle de l'époque. Tu pense sans doute Eric a cette photo de Michel Siffre :



Ce n'était pas un mat démontable mais une échelle, avec des barreaux, le tout en tubes soudés. Notre club a fait ensuite un mat qui a servi dans le Doubs au gouffre de Pourpevelle dans les années 80.

oui, cette photo entre autres, celle-ci est la plus connue je pense...je me demande comment ne pas s'accrocher avec de telles paraboles dans les étroitures sévères, fallait faire passer le casque en 1er et le pousser devant soit...bon on fait toujours ainsi, mais là c'est quand même trés volumineux...nous on en faisait avec du papier alu épais, mais ça tenait pas longtemps lol

ah ok, pour l'echelle, j'avais compris un mat..scouzi.  ^^

Dernière modification par eric30 (08/10/2014 18:35:47)

Bonjour à tous,

Puisque vous me l’avez demandé, je vous décris en qq lignes mon séjour en 78 à la Pierre. Un ami ingénieur et spéléo était en contact professionnel avec la société de Corentin Queffelec et j’avais pu obtenir un séjour chez le Maitre. Cela date de 36 ans aussi j’ai dû me rafraichir la mémoire en consultant le carnet où j’ai noté toutes mes sorties spéléo de 1968 à 2012. Après, le carnet a été plein et j’ai tout dactylographié ce qui n’est pas une bonne idée car ‘informatique est moins fiable que le papier. Je ne résiste pas au plaisir de vous joindre les extraits de ce carnet relatif à ce séjour à la Pierre.







Je logeais dans le chalet en bois de  Queff (comme on disait amicalement) avec sa femme et son fils Erwan. Nous allions avec sa 4L parcourir le massif pour explorer diverses cavités. Ce serait trop long de vous raconter tout cela, je vous citerai rapidement qq anecdotes de l’époque. Par exemple quand les douaniers espagnols l’ont braqué à la mitraillette parce que Keff voulait ramener de l’essence en France en jerrycan pour son groupe électrogène alors que c’était interdit (il a dû la mettre dans son réservoir). Ou quand nous passions en 4L au-dessus du gouffre Joseph Mulekeke et que ses baguettes de sourcier le détectait. On passait presque tous les jours devant la douane (son chalet est dans le no man land entre France et Espagne) en voiture, une fois je me suis senti pas fier avec de la dynamite à mes pieds qu’i avait placé. Ou quand il m’obligeait à donner des cours de chimie à son fils en plein milieu de la Pierre, dans les grandes salles. Ou la fois où nous avons trouvé, Erwan et moi, une corde de montagne et 22 pitons à la base du névé d’un puits d’entrée, en première. Il a préféré les pitons, j’ai toujours la corde… Grace à Keff, j’ai pu me glisser dans une équipe de spéléos de Nîmes qui m’a emmené à -570 au Lonné Peyret, ce fut longtemps mon record de profondeur, dépassé seulement l’an dernier au Berger à -640. Et aussi explorer un peu l’AP7, l’amont du Lonné. Et participer à un bout de tournage d’un film à la Pierre, jamais diffusé, où les projecteurs nous l’ont montré dans sa grandeur, bien avant les premières leds. Pour moi le spéléo de base, j’ai pu entr’apercevoir l’exploration d’un grand massif et nous y sommes retournée ensuite, découvrant grâce aux indications de Queff une nouvelle entrée au Lonné, toujours utilisée depuis.

Prenez le temps de lire ce que disait de lui Jacques Sautereau de Chaffe, grand explorateur de la Pierre, que je côtoie parfois au SC Paris.
http://cafcom.free.fr/docs/memoriam_que … tereau.pdf


(excusez le bug)

eric30 a écrit:

oui, cette photo entre autres, celle-ci est la plus connue je pense...je me demande comment ne pas s'accrocher avec de telles paraboles dans les étroitures sévères, fallait faire passer le casque en 1er et le pousser devant soit...bon on fait toujours ainsi, mais là c'est quand même trés volumineux...nous on en faisait avec du papier alu épais, mais ça tenait pas longtemps lol

ah ok, pour l'echelle, j'avais compris un mat..scouzi.  ^^

J'ai tourné avec cette parabole avec le bec au centre face à la corde , le casque de chantier où après l'aventure de Vauvougiers, j'avais rajouté une lampe EL, ma lampe super lourde en laiton jusqu'à (un peu avant) ma participation à un stage officiel fédé !  Je ne voulais pas me faire jeter d'entrée  Bien que je sortais d'expé en Espagne où j'avais explosé ma combinaison dans la Cueva et dans le Lapiaz et je suis arrivé trop tard dans le Vercors pour passer chez expé...
J'ai demandé si les participants avaient une deuxième combinaison à me prêter : personne n'en avait, mais quand je me suis équipé avec mon "lambeau", une âme charitable a eu pitié

Dernière modification par Eric P88 (08/10/2014 22:48:36)

Oui, mais avec nos supers acétos : arrivée d'eau instantanée dans le réservoir à carbure, ça merdait pas trop, il y avait de la pression !
Et de temps en temps, on nettoyait avec le gant ou le bout de la manche de la sous combi...
Quand je suis passé à la lampe de ton 3ème casque en partant de la droite ou de la gauche, pourtant avec la même acéto, j'avais l'impression de ne rien voir !!! Par contre le piezo quel pied ! C'était super haut de gamme et très pratique.

Les traces de suie de l'acéto indiquaient (et indiquent encore dans les cavités anciennement parcourues) le passage

Je dois avoir aussi des photos de moi avec mes vieux casques mais les diapos sont dans mes archives, pas encore scannées. A plus tard pour les voir.

Désolé, j'ai effacé par erreur mes photos de chez mon hébergeur, je vais tenter de les remettre..

Oui, ce casque très découpé était pour la plongée. Parti dans les oubliettes car trop découpé pour servir à d'autres...

Non, non, pas des branques, on va y arriver. C'est ce forum qui est farceur, pourquoi ne garde il pas les photos qu'on lui colle ?