tiens petite question (je ne pense pas utile de créer un topic pour ça)
quelqu'un a t'il un retour sur le viellissement des goujons sous terre? (en particulier galva)
quelqu'un a déja des vieux points datés? ou a eu l'occassion d'apprécier le viellisement de ceux ci dans un site qu'il fréquente régulierment?
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Salut
Dans mon club, on est au moins deux (dont moi !) à "voler" sur rupture de goujons en acier ordinaire, vieux de moins de 10 ans !
Bien content que l'amarrage soit doublé et drôle de sensation...
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ouch, du m8?, visuelement ils étaient bien rouillés? pas de serrage excessif?
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du 8 mm , en acier, surtout s il est contraint ca ne m etonne pas, par contre on grimpe sur des gougeons de 10 mm placés en montagne a la pluie et au vent....les accidents sont rarissimes...alors sur du 12 mm ou de l inox je ne m inquiète pas ... mais le doublage reste de toute façon obligatoire...
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limbo a écrit:
ouch, du m8?, visuelement ils étaient bien rouillés? pas de serrage excessif?
Oui, du 8 mm pas très cher, utilisé en première et jamais ré équipé en spit ou en goujon inox.
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la premiere partie qui lache est je crois la bague si elle est en acier non inox, c est une petite piece qui rouille donc vite...a proscrire en speleo....
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ytual a écrit:
la premiere partie qui lache est je crois la bague si elle est en acier non inox, c est une petite piece qui rouille donc vite...a proscrire en speleo....
Justement, je crois que là c'est l'inverse (à vérifier cependant), que c'est la bague inox qui a commencé à ronger la partie la plus fine du cône...
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si on mettait un elemant moins noble, il servirait d'anode sacrificielle, non?
https://www.ebay.com/itm/Solid-Brass-M1 … dFR0Q2V7ZQ
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Bonjour
Une info :
Agrément Technique Européen ETA-07/0211 et consorts :
Elle ne peut s'utiliser que dans un support soumis à une ambiance intérieure sèche...dans le béton non fissuré...
Dans sa version en acier inoxydable, le goujon d'ancrage convient pour la fixation à l'extérieur d'ossatures de façades, consoles et échelles.
Nous avions fait des tests (dans les années 80 90) avec EDF. Les résultats de résistance dans le calcaire à l'arrachement ont donnés des résultats de 0 : aucune résistance - de 30 kg (roche pétée à glissement du goujon dans son trou) à 10 : les goujons ont pété au delà de leurs résistances nominales.
Malheureusement les documents ont disparu.
Les spits sont 'ils plus fiables ?
Nono
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Ben un spit en bonne roche compacte et dure, c'est environ 2000 daN !
C'est à dire comparable à du goujon de 10 mm acier zingué.
Si tu veux tout savoir, ta bible est ici :
http://cnc-ffcam.fr/wp-content/uploads/ … 2%B02..pdf
Bonne lecture
Dernière modification par Dom39 (21/01/2018 19:17:07)
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salut ,
quand vous parlez de Spit , les gars , c'est de " Spit roc " , ou d'autre chose ?
( le bout de ferraille a l'extrémité crénelée , ou on enfonce un cône , et qui est auto foreur avec un tamponnoir et une bonne massette ??) et qu'on emploie depuis des décennies ??
effectivement , si je me rappelle bien , le Spit Roc de 8 mm était censé supporter le poids d'un éléphant ( bon , un jeune éléphant , hein !) environ 2 tonnes , ou 2000daN , pour les puristes ...
à+
Titou des G
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Et Titou, ça doit faire plus de 30 ans que le suffixe "roc" n'est plus utilisé, ni dans le vocabulaire spéléo, ni sur les boites de spits !
Donc oui, dans le langage courant et populaire du spéléo, bien que spit (comme le frigidaire) soit une marque, il désigne bien le "bout de ferraille a l'extrémité crénelée , ou on enfonce un cône , et qui est auto foreur avec un tamponnoir et une bonne massette et qu'on emploie depuis des décennies"...
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et que l'on nomme "cheville auto foreuse" son utilisation avec un tamponnoir la distinguant des gougeons, vis a beton etc
son diametre exterieur est de 12 mm mais beaucoup emploient le diamètre de la vis qui va avec soit 8 mm, il existe des "spits" pour vis de 10 mm, c est un peu long a placer au tamponnoir ...
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Dom39 a écrit:
Ben un spit en bonne roche compacte et dure, c'est environ 2000 daN !
C'est à dire comparable à du goujon de 10 mm acier zingué.
Si tu veux tout savoir, ta bible est ici :
http://cnc-ffcam.fr/wp-content/uploads/ … 2%B02..pdf
Bonne lecture
Ce document est fort intéressant et bien fait , agréable à lire et bien illustré ...
L'usage des " coinceurs" semble avoir été éludé ...
😮
À +
Titou des G
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voir tous les tomes ici : http://cnc-ffcam.fr/bibliotheque/documents-cnc/
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Le travail d'Olivier est exceptionnel, trop fort...
Quant à notre objectif avec EDF il a été de faire des comparaisons entre 2 types d'encrage un a expansion par visage et un chimique ; les deux systèmes ayant des résistances égales d’après les normes Européennes d’alors, dans du bon vieux béton dur et stable .
Quelques notes du cahier des charges fort complexe et le plus précis possible établi par un ingénieur :
- dans des roches calcaires que l'on trouvent généralement dan le massif du Jura, soit océanique ( la roche mère) ou continentales ( calcite, tuf)...
- dans des conditions climatiques variées et variables (humidité, températures, ombre soleil...)
- dans des méthodes de poses identiques ou se rapprochant le plus (tests de la roche, trous en pente négative, nettoyage précis, séchage...)
- tests de résistances trimestriels identiques durant une année et demi.
une bonne centaines de trous ont été faits ( in fine 50 comparaisons)
les buts finaux sécuritaires étaient essentiellement économiques et écologiques...
Mais je me rappelle que :
les résultats restaient plus ou moins variables avec le temps, semblables ou opposées ou incomparables, mais le milieu humide et le gel demeuraient les conditions les plus déterminantes.
Les scellements chimiques ont été majoritairement les plus résistants et durables. Dans dans certains cas un coup de clé mesuré a été suffisant pour retendre un engin mécanique et ainsi lui redonné une résistance "satisfaisante".
Je pense que de toute façon il n'y a pas de méthode de test fiable à 100 % tant les nombreuses variables qu'elles soient naturelles (roche, conditions climatiques...) ou humaines sont aléatoires et réelles.
Donc pour la spéléo (ou le canyon) le choix des amarrages reste bien compliqué aussi les principes fondamentaux sécuritaires enseignés par la fédé sont la base (doubler certains amarrages par exemple ou ne pas oublier le nœud en bout de corde)
Voilà voilou....J'avais envie de scribouiller un peu
Nono
Dernière modification par Nono25 (26/01/2018 11:47:22)
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