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Partager nos valeurs, faire connaître nos travaux, nos découvertes
Pourquoi ?
Pour établir une liaison étroite entre la fédération et ses adhérents. Pour faire connaître nos pratiques et ce qu’elles apportent au grand public. Pour partager et diffuser nos valeurs d’entraide, de responsabilité de convivialité.
Comment ?
En repensant la ligne éditoriale des revues fédérales
En étudiant la distribution gratuite de Spelunca à tous les adhérents
En nous faisant mieux connaître et reconnaître des partenaires publics et para publics (CNOSF, UIS, MEDDATT,etc..)
en définissant des stratégies de communication
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Vous trouverez ci-joint la conclusion du document écrit personnel réalisé dans le cadre du DES option spéléologie.
Il y avait à cette occasion des travaux très intéressants pouvant aider la FFS dans l'élaboration son projet fédéral.
ANALYSE ET PROPOSITIONS
En tant qu’organisateur d’évènementiel spéléologique et cadre technique fédéral, je constate un déficit de communication externe du secteur.
En quoi l’organisation d’un évènementiel festif participe à la promotion de la spéléologie ?
L’organisation de tels évènements est favorable au partenariat de toute nature. Les propriétaires, les municipalités et les services de l’Etat sont des partenaires incontournables. Il en est de même pour les collectivités départementales et les associations environnementales. Ces conditions favorisent ainsi les relations du secteur spéléologique avec les différents partenaires gestionnaires d’un territoire avec lesquels, spéléologues, qu’ils soient fédéraux ou professionnels, doivent composer et travailler à une meilleure gestion de leur activité.
Enfin le partenariat privé peut être sollicité sur ce type d’action, ce qui permet à l’organisateur d’élargir ses partenaires et de gagner un peu d’autonomie face aux partenaires institutionnels. De plus, un partenariat privé local permet d’asseoir la position du secteur et d’entretenir une bonne image auprès de ceux-ci.
Elle crée un lien entre les spéléologues et le grand public. En permettant cette rencontre « festive », l’évènementiel spéléologique participe à une communication positive du secteur vers de nouveaux publics. Ainsi, l’activité devient moins obscure pour les novices car ils auront eu, au travers d’images, un aperçu exhaustif de l’activité et une rencontre physique avec les acteurs de cette activité, les spéléologues. Ces conditions peuvent permettre parfois la naissance de vocations ou en tout cas une meilleur lisibilité.
Elle propose un espace d’expression et de diffusion dynamisant l’activité.
Pour les spéléologues, ce type d’évènement favorise les rencontres et les échanges intergénérationnels ce qui permet une dynamique. En fait, de tel manifestation engendre sur les participants un bon esprit et une émulation où chacun se dit qu’il fera mieux à la prochaine édition. Sur un plan sportif, par la participation au parcours grottesque, et sur le plan scientifique en n’hésitant pas à communiquer les résultats de ses recherche par la diffusion d’une communication. Il est important qu’il existe un lieu et un moment où les spéléologues puissent s’exprimer par différents moyens.
Pourquoi de tels évènementiels sont plus complexes à mettre œuvre en spéléologie ?
Une activité qui implique de faire des choix.
La spéléologie est une activité aux multiples facettes. Elle permet la construction d’un large champ de compétences en relation avec un grand nombre de disciplines sportives et scientifiques. Les spéléologues sont attachés à cette spécificité « d’un sport au service de la science ». La difficulté du secteur est donc de communiquer une image lisible et simplifiée vers le grand public, qui, du coup, ignore en partie les motivations des pratiquants et la nature elle-même de cette pratique. Le spéléologue peut souvent ainsi apparaître comme un sportif de loisir, dégradant le milieu souterrain qu’il utilise pour son seul plaisir, ou bien comme quelques individus obscurs, vivant et ne pratiquant qu’entre eux. Il faut donc au secteur choisir entre les aspects sportifs, scientifiques, sociaux et hiérarchiser leurs composantes afin de développer une communication efficace. Il me semble que l’image sportive peut être portée par une haute technicité de la pratique. L’image scientifique est quant à elle plus large puisque les domaines sont multiples (géologie, hydrologie, géomorphologie, archéologie…). Seule la diffusion de communication à destination de la population spéléologique et du grand public sera favorable au développement de cette facette. Quant à l’aspect social de l’activité et les valeurs humaines qu’elle développe, je crois qu’il n’est pas indispensable de communiquer sur ces atouts. En effet, les participants à de tels évènements se rendront bien compte de la solidarité qui existe dans ce milieu (pour n’exprimer qu’une valeur sociale), et enfin les nouveaux pratiquants ne se tourneront pas vers cette activité par charité en considérant que celle-ci est bonne pour leur développement ou intégration sociale.
Une population vieillissante ne permet pas l’innovation dans ce domaine.
Ce n’est un secret pour personne. Les effectifs de la Fédération Française de Spéléologie sont en baisse et vieillissants. Dans ce contexte, il est bien difficile aux acteurs de proposer des actions innovantes, susceptibles de mobiliser l’intérêt auprès de nouveaux pratiquants. Je pense que l’organisation de ce type de manifestation, mais aussi plus simplement une communication ciblée vers le grand public, peut créer un contexte de développement des effectifs et son rajeunissement.
Une logistique lourde qui repose sur le bénévolat et le manque de moyens financiers.
Le constat est souvent le même. Les spéléologues font preuve d’un engagement exemplaire, mais manquent de moyens financiers pour leur réalisation. L’élargissement de postes de cadres techniques départementaux (3 actuellement) à d’autres secteurs karstiques importants permettra sans aucun doute de mieux organiser l’investissement bénévole (au risque de le voir s’éteindre) et d’optimiser les recherches de financement. Le secteur spéléologique restera toujours une niche économique, aussi il ne faut pas non plus s’attendre à un grand développement des partenariats.
CONCLUSION
Le développement de l’activité spéléologique passe par de nombreux filtres. Vous lirez beaucoup à ce sujet ces jours-ci et les approches sur le sujet sont multiples : technique, économique, formation de ses pratiquants…. Il est bien entendu que l’accessibilité aux sites de pratique, les techniques d’équipement et de progression ou la formation sont des facteurs importants pour le développement d’une activité. Mais je pense que ces problématiques relèvent plus de la structuration d’un secteur d’activité qu’il faut aujourd’hui renforcer par l’élargissement des postes de cadres techniques fédéraux.
La spéléologie est basée sur une pratique autonome et responsable de ses pratiquants. Une formation technique de qualité assure la pratique autonome et permet la propre sécurité des pratiquants. Il n’y a qu’à observer le faible taux d’accident et d’intervention des secours à destination des spéléologues licenciés.
Pour obtenir un développement harmonieux de l’activité spéléologique, c’est l’image de celle-ci qu’il faut savoir développer. Le grand public est à la recherche de rêves et de contact avec la nature que la spéléologie peut offrir. Plus que de rendre plus accessible cette pratique, je pense que c’est notre communication externe qu’il faut donc mieux travailler. J’ai mis en évidence tout au long de ce document que l’organisation et la médiatisation d’évènementiels été un moyen pour le secteur de mettre en place une communication externe. Mais, la promotion des grandes expéditions françaises, et une reconnaissance scientifique de l’activité spéléologique peuvent aussi permettre une communication vers le grand public.
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Sans prendre partie sur le fond, peux-tu m'expliquer quelques phrases du jargon :
- l’élargissement des postes de cadres techniques fédéraux.
- la médiatisation d’évènementiels
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Puisque cet "OBJECTIF 3 : partager nos valeurs, faire connaître nos travaux, nos découvertes" commence à être débattu, je rappelle ici le titre résumé que m'inspire cet objectif, ainsi que la synthèse des forums EGS initiaux qui m'ont paru en relation avec cet objectif :
OBJECTIF 3 = OUVERTURE ET PARTAGE des VALEURS et des RESULTATS
pourraît être mis en relation avec la (les) synthèse(s) EGS :
-Licence, symbole de fédéralisme ou accès à l'assurance
Ce n'est qu'une suggestion pour ne pas réinventer le monde tous les 4 ans
Dernière modification par BTH (20/10/2008 22:51:50)
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C'est une évidence que de dire que nous souffrons d'une communication extérieure (pour ne parler que d'elle...) absolument déplorable, pour ne pas dire inexistante !
Tout passant par là à mon sens, la priorité n°1 devrait être de faire le forcing pour que des réalisations cinématographiques suffisamment attrayantes sur le thème de la spéléo soient diffusées soit à la télévision, soit sur d'autres médias, en quantité suffisante pour obtenir le plus large public possible (enfants et parents). Ça peut être dans des émissions qui proposent des récits d'aventure, de découverte, d'exploration, ou des émissions pour la jeunesse (on peut diffuser sérieusement des choses en ligne également). Au risque de passer pour un gros ringard (en même temps, j'm'en balance !), j'ai le souvenir des années '80 et des carnets de l'aventure où étaient régulièrement diffusés des films spéléo et de sports de nature en général avec des passionnés qui se la donnaient à fond et qui donnaient envie de les imiter ! Combien de jeunes sont venus à la spéléo suite à cela ?! C'est bien sûr sans commune mesure avec ce qu'a pu devenir l'escalade grâce entre autres à un Patrick Edlinger dont le film "La vie au bout des doigts" fut lui aussi diffusé dans cette mémorable émission ! Mais quand même ! Quelle affluence (bien malheureusement passagère) dans les clubs de spéléo à cette époque ! Etait-ce seulement dû à cela ? Non, sans doute, mais ça a dû y contribuer !
Ne peut-on pas essayer également de motiver les prods d'émissions comme "C'est pas sorcier" à relier aussi souvent que possible (dans la mesure où le thème s'y prête, ça va de soi) les différentes facettes de notre activité à la "spéléologie" (terme générique) : on parle de géologie = on parle de spéléo ; on parle d'espèces vivantes rares = on relie ça à la spéléo, etc.
Que sont devenus les grands sujets qui tenaient les lecteurs en haleine, et dont un Paris-Match faisait sa Une (et pas seulement lors de l'accident de Loubens !) ! Qui fait part aujourd'hui d'une découverte majeure au niveau des médias nationaux ? Problème de relations ? De rang social des spéléos ? Je ne sais pas, je cherche !!!
J'ai feuilleté le n° spécial du National geographic qui fêtait je ne sais plus quelle anniversaire ou autre... Bref, un truc sur les grands explorateurs ou les grandes explorations. La spéléo : un vague article sur les découvertes de LHF lors d'expés à l'autre bout du monde... C'est bien, je n'ai strictement rien contre ça, mais est-ce grâce à ça que le rayonnement de la spéléo va pouvoir se produire ? Non, il nous faut trouver un moyen efficace de publier dans les médias nationaux des articles de qualité qui donnent envie ! EN-VIE !!!
Il nous faut arrêter de jargonner, de rebattre les oreilles de nos interlocuteurs de ces sigles ésotériques tels que JNSC, CDS, etc. qui ne nous parlent qu'à nous !
Il faut arrêter de croire que les gens remarquent une affiche parce qu'il y a de belles photos dessus ! Une affiche n'a pas pour vocation première être une œuvre d'art ! Elle doit EN PREMIER LIEU être informative ! Et alors, et seulement alors, elle peut être belle ! Je vous garantie que les gens passent devant les affiches des JNSC sans les voir !!!! (Mon Gillou, je t'aime bien, mais là, franchement, je ne reviendrai pas là-dessus...).
C'est en procédant en ce sens qu'on atteindra la cible ! On n'aura peut-être pas tout de suite du résultat, mais on aura semé la graine. Reste au terreau à être encore fertile...
Jean-Luc ROUY
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la proposition que tu fais est elle donc de mettre accent sur les contacts avec les grands médias et d'inciter la commission audiovisuelle à produire des documentaires ou docufiction (un peu sur le modèrel des québécois au vitarelles) ?
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Ben oui, par exemple, pourquoi pas ? Mettre sur le front toutes les commissions nécessaires à une forte comm' vers l'extérieur (pour l'intérieur, on se contentera de ce qu'on a pour le moment, à mon avis, ce n'est pas l'urgence !). Ce peut être en effet une incitation à faire produire de la doc ou du docu-fiction intelligent, attrayant, agréable à regarder et capable d'inciter les gens à venir pratiquer l'activité avec les intérêts qui sont les nôtres (explo, découverte scientifique, le côté sportif ne devant pas être écarté, bien entendu, etc.). Prendre contact avec les médias nationaux ne doit pas rester un vœu pieu ! Combien de fois ai-je entendu dire "qu'il fallait prendre contact avec la presse nationale" et au final : RIEN ! Je ne souhaite pas citer d'exemples, parce que je me refuse à les classer par ordre de priorité (ce qui me paraitrait indispensable), mais j'en ai sous le coude...
La fédé peut (doit ?) aussi miser gros sur la comm ! Je vais évoquer un exemple que j'ai vécu par ailleurs. C'est sans commune mesure avec l'enjeu qui nous concerne, mais la démarche peut être la même. Administrateur d'un petit office de tourisme, j'ai participé à la création d'un "Salon des Antiquaires". La première année, la pub (comme c'est souvent le cas dans ce genre d'opération et dans ce genre de structure) a laissé à désirer, mais un a eu un peu de monde quand même (visiteurs et exposants). La deuxième année fut un véritable fiasco ! Les visiteurs qui avaient été déçus l'année précédente de n'avoir vu que quelques professionnels ne sont pas revenus, tout comme les professionnels, déçus de n'avoir eu que quelques visiteurs ! Logique, donc ! L'analyse a été vite faite et nous nous sommes retrouvés devant deux possibilités : 1- On arrête tout ; 2- On met la gomme sur la comm' et on relance la machine. Comme nous étions gonflés, nous avons choisi la deuxième solution : Affiches 4x3, encarts dans la presse spécialisée et la presse locale (en appelant sans cesse pour relancer, ça va de soi), "flyers" sur les parkings des marchés et supermarchés à pas mal de kilomètres à la ronde, affichage LISIBLE dans les environs larges, annonces dans les radios locales, bref, tout le pataquès ! Résultat, les pros sont revenus dès la première année, les visiteurs ont afflué, bénéfices, renommée de la manifestation, et maintenant, ça tourne presque tout seul ! Je ne te cache pas que ça nous a couté des ronds, mais le jeu en valait la chandelle !
Mais ça reste des idées "comme ça", à prendre comme elle viennent !
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JLROUY a écrit:
Je ne te cache pas que ça nous a couté des ronds
Là, on est dans la publicité c'est à dire que tu payes TRES cher pour faire passer TON message (à toi que tu veux). Ce dont il était question plus haut dans le topic c'était des images faites par d'autres que toi, autour du sujet qui t'intéresse mais dont tu ne maitrises pas le contenu. C'est un autre mode de communication.
Sur je ne sais plus quelles chaines TV, j'ai vu des images d'un concours de canyoning où les participants étaient classés en fonction du temps de parcourt. J'en suis tombé sur le Q. Est-ce l'image que l'on veut donner du canyoning ?
C'est un sujet complexe et très déliquat quand l'évaluation du résultat est loin dans le temps. Dans le cas de votre Salon des Antiquaires, il a été facile d'évaluer rapidement le résultat mais sur une action à long terme du type : faire que des jeunes (pas trop) poursuivent l'activité spéléo comme nous la vivons actuellement (ou presque), ça ne va pas être facile.
je pense qu'au travers de la publicité, c'est financièrement inabordable (en supposant que ce soit efficasse). Reste à proposer du rève. On voit quand même passer à la TV des films de Luc Henri Fage. Je ne sais pas comment il équilibre ses comptes de production mais je me doute que pour arriver à cette qualité il y a un gros investissement dessous.
Est passé à la TV : les Survivants de l'Extrème (France 5, 27 juillet 00H50). C'est sous titré "le piege du gouffre" documentaire. C'est une fiction (docufiction) sur le bloquage des Vitarelles produite au Canada. C'est pas mal... mais est-ce l'image qu'il est bon de faire passer ?
Je crois qu'hélas nous ne partageons pas tous ce que devra (ou pourra) être la spéléo dans quelques années; c'est à dire l'activité que trouverons les jeunes qui sont recrutés maintenant. Est-ce que nous ne visons pas, pour eux, une activité à notre image de vieux combatants. La spéléo est une activité de niche et beaucoup d'entre nous (les vieux) souhaitons quelle le reste parce que nous croyons que le millieu n'est pas assez vaste pour supporter une activité de masse. On nous casse les oreilles avec "le développement durable". Je crois qu'en fait nous n'avons pas actuellement de politique en matière de communication parce que nous n'avons pas un projet cible de ce que nous voulons que soit soit la spéléo dans 10 ans. On ménage la chèvre et le chou : les professionnels et les amateurs, le libre accès et la protection. Il faut admettre que nos objectifs annoncés ne sont pas claires, tout ça pour maintenir une certaine cohésion que tout le monde sait très fragile.
Nous n'échapperons pas à nous déchirer quant au devenir de la spéléo, si on souhaite une activité en expension. Il faut néanmoins admettre, aussi, que la situation conservatrice actuelle ne donne pas de perspective. Je suis persuadé qu'en ne bougeant pas, on va se faire déborder (contourner). L'activité va se marginaliser parce que d'autres vont prendre sa place. Soyons un peu lucide et comparons par exemple les via-ferrata et l'escalade d'il y a 40 ans. Quel rapport ?
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tu as raison la difficulté est bien de construire le projet pour les années qui viennenent, c'est bien là la tache que nous sommes fixée.
a question est elle le devenir de la fédération ou le devenir de la spéléologie ?
effectivemetn depuis quelques années nous louvoyons entre une espère de reflexe de survie qui sentant venir une espèce de menace nous pousse vers le développement durable ou pas d''ailleurs le recrutement le développement du professionnalisme une communication prudente ciblée sérieuse, et un sentiment protectionniste de protection du milieu , une forme délitisme dans l'exploration. effectivemt il va falloir prendre une ligne et s'y tenir.
une fédération de 5000 personnes indépendantes, qui font leurs explos avec un service qui garanti le minimum l'assurance et les accès, ou bien une activité avec des objectifs sociétaux qui prend conscience de son poids dans la société et l'économie, qui transmet son savoir .
qui pourrait prendre la place de la ffs pour gérer la spéléo ? une fédération multi activité de pleine nature ?
pour le reste il ne faut pas confondre la communication et la publicité.
gérer une communication se fait sur tous les fronts , et sur le long terme, la publicité c'est l'évènementiel sur du court terme.
pour la FFS nous sommes sur le premier item.
il est intéressant de constater le peu de réaction sur la discussion en cours sur le projet fédéral. le fait que nous ayons délibérément choisi d'engager la discussion sur les objectifs et non les actions montre bien que chacun s'interroge, et se positionne en réaction et non en proposition parce que le sujet est délicat, et que en dehors de position tranchée , anti ceci ou anti cela il est particulièrement de se positionner en pour ceci et pour cela
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Amm a écrit:
Là, on est dans la publicité c'est à dire que tu payes TRES cher pour faire passer TON message (à toi que tu veux). Ce dont il était question plus haut dans le topic c'était des images faites par d'autres que toi, autour du sujet qui t'intéresse mais dont tu ne maitrises pas le contenu. C'est un autre mode de communication.
Pourquoi ne ferions nous pas en sorte de le maitriser ? En produisant des images de commande ?!
Amm a écrit:
Sur je ne sais plus quelles chaines TV, j'ai vu des images d'un concours de canyoning où les participants étaient classés en fonction du temps de parcourt. J'en suis tombé sur le Q. Est-ce l'image que l'on veut donner du canyoning ?
Si nous ne voulons pas voir une image déformée de la spéléo dans les médias, nous devrons peut-être faire en sorte de maitriser la production. C'est peut-être un point où il faut mettre des moyens !
Amm a écrit:
C'est un sujet complexe et très déliquat quand l'évaluation du résultat est loin dans le temps. Dans le cas de votre Salon des Antiquaires, il a été facile d'évaluer rapidement le résultat mais sur une action à long terme du type : faire que des jeunes (pas trop) poursuivent l'activité spéléo comme nous la vivons actuellement (ou presque), ça ne va pas être facile.
J'ai bien précisé que ce que nous avion mis en place était "sans commune mesure avec l'enjeu qui nous concerne". Il faut le considérer sous cet angle. Ce n'est pas la méthode qu'il faut retenir, mais le principe.
Amm a écrit:
je pense qu'au travers de la publicité, c'est financièrement inabordable (en supposant que ce soit efficasse). Reste à proposer du rève. On voit quand même passer à la TV des films de Luc Henri Fage. Je ne sais pas comment il équilibre ses comptes de production mais je me doute que pour arriver à cette qualité il y a un gros investissement dessous.
Il est bien évident que nous ne pouvons pas nous permettre de faire des campagnes de pub télévisée ! De toute manière, et je te rejoins là-dessus, ça n'aurait aucun sens et n'aurait sans doute aucun résultat tangible... Mais proposer du rêve, c'est primordial. C'est ce que j'indiquais dans le précédent post quand je disais qu'il fallait susciter l'envie ! Allons-y ! Soutenons la prod de docs de qualité !
Amm a écrit:
Est passé à la TV : les Survivants de l'Extrème (France 5, 27 juillet 00H50). C'est sous titré "le piege du gouffre" documentaire. C'est une fiction (docufiction) sur le bloquage des Vitarelles produite au Canada. C'est pas mal... mais est-ce l'image qu'il est bon de faire passer ?
Tout dépend comment les choses sont amenées ! Si le doc est le reflet du message que nous voulons faire passer, alors quel que soit le thème, il en restera toujours quelque chose de positif.
Amm a écrit:
Je crois qu'hélas nous ne partageons pas tous ce que devra (ou pourra) être la spéléo dans quelques années; c'est à dire l'activité que trouverons les jeunes qui sont recrutés maintenant. Est-ce que nous ne visons pas, pour eux, une activité à notre image de vieux combatants. La spéléo est une activité de niche et beaucoup d'entre nous (les vieux) souhaitons quelle le reste parce que nous croyons que le millieu n'est pas assez vaste pour supporter une activité de masse.
Je crois que le problème ne se situe pas au niveau de la "vastitude" du milieu, mais de sa réelle fragilité incompatible avec une spéléo de masse, en effet. Il ne s'agit pas de recruter des bataillons de jeunes chiens fous prêts à abattre des forêts de concrétions pour "passer" coute que coute, mais bien de recruter, en nombre suffisant pour péréniser l'activité, des jeunes motivés pour poursuivre le travail entrepris (peu importe de quelle manière, la leur leur appartiendra), le tout dans le respect du milieu. Par ailleurs, il faudra aussi que les futurs spéléos sachent mettre en avant, mieux que cela ne l'a été fait jusqu'alors, le haut niveau d'expertise en matière de connaissance du monde souterrain. Personne mieux que nous ne connait ce monde-là, et pourtant, aujourd'hui, les seuls qui en sont réellement convaincus, ce sont les spéléos eux-mêmes ! C'est un peu fort et, à l'image d'une certaine "spéléologie", nombriliste et égocentrique ! Tant que "nous" (une part non négligeable de la communauté spéléo) considèrerons que pour vivre heureux, il faut vivre cachés, en parlant fort pour hurler notre (légitime) soif de liberté, nous passerons pour des cons ! J'ai lu je ne sais où que la liberté, c'était le liberté de choisir ses contraintes... La pratique de la spéléo telle que nous avons pu la connaitre fait partie du passé ! Si nous ne prenons pas les choses en main, en le faisant savoir haut et fort, en prenant les devants sur ceux qui voudraient nous empêcher par quelque moyen que ce soit de pratiquer notre activité, en allant au devant des décideurs et donneurs d'ordres, des propriétaires des terrains sur lesquels s'ouvrent les cavités, etc., nous allons finir par perdre toute liberté de mouvement.
Amm a écrit:
On nous casse les oreilles avec "le développement durable". Je crois qu'en fait nous n'avons pas actuellement de politique en matière de communication parce que nous n'avons pas un projet cible de ce que nous voulons que soit soit la spéléo dans 10 ans. On ménage la chèvre et le chou : les professionnels et les amateurs, le libre accès et la protection. Il faut admettre que nos objectifs annoncés ne sont pas claires, tout ça pour maintenir une certaine cohésion que tout le monde sait très fragile.
C'est quoi, objectivement, le développement durable ? Parce que je ne vois pas bien comment les deux termes peuvent être compatibles...
Pour le deuxième point, c'est bien justement pourquoi on est sur ces forums. Je ne sais pas où des discussions vont nous emmener, mais peut-être qu'à un moment, des choses vont se dégager... Bien malin celui qui saurait dire ce que sera la spéléo de dans 10 ans !
Amm a écrit:
Nous n'échapperons pas à nous déchirer quant au devenir de la spéléo, si on souhaite une activité en expension. Il faut néanmoins admettre, aussi, que la situation conservatrice actuelle ne donne pas de perspective. Je suis persuadé qu'en ne bougeant pas, on va se faire déborder (contourner). L'activité va se marginaliser parce que d'autres vont prendre sa place. Soyons un peu lucide et comparons par exemple les via-ferrata et l'escalade d'il y a 40 ans. Quel rapport ?
Bien sûr que l'expansion n'est pas souhaitable ! De toute façon, sélective comme elle est, cette activité ne sera JAMAIS pratiquée comme peuvent l'être le VTT ou l'escalade aujourd'hui ! Quoi qu'il arrive, la spéléo profonde, de pointe, ne se pratiquera jamais que par une poignée de fondus. Reste que les hordes de touristes promenés dans les cavités faciles d'accès ne feront jamais des spéléos (ou si peu...), mais que pourtant les cavités sacrifiées pour cette cause le seront pour longtemps, pour peu que les séquelles ne soient pas irréversibles ! Finalement, je ne suis pas inquiet quant à l'avenir de la spéléo. C'est surtout pour l'avenir de la FFS que je suis inquiet !
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JLROUY a écrit:
De toute façon, sélective comme elle est, cette activité ne sera JAMAIS pratiquée comme peuvent l'être le VTT ou l'escalade aujourd'hui !
Je n'en suis pas si certain. A moyens constants probablement mais nous sommes dans un monde qui bouge. Il y a quantante ans aller à la Pierre c'était une expédition; maintenant il y a une route etc
JLROUY a écrit:
Quoi qu'il arrive, la spéléo profonde, de pointe, ne se pratiquera jamais que par une poignée de fondus.
Oui, cette activité marginale (en nombre) ne me semble pas poser de problème
JLROUY a écrit:
Reste que les hordes de touristes promenés dans les cavités faciles d'accès ne feront jamais des spéléos (ou si peu...)
Des spéléos à l'image de ceux du passé certainement pas mais il suffit que la spéléo évolue vers ça pour que ça devienne la norme.
JLROUY a écrit:
Finalement, je ne suis pas inquiet quant à l'avenir de la spéléo. C'est surtout pour l'avenir de la FFS que je suis inquiet !
Moi si. Elle a évolué en un siècle, elle continura d'évoluer; ainsi vont les choses. Les questions qui se posent sont :
- doit-on essayer de canaliser cette évolution (et vers quoi)
- doit-on maintenir les types d'activités actuelles coute que coute (un peu comme un musée)
En gros, on est dans la m...
J'ai repiqué ça sur Wikipédia
La politique au sens plus large concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique concerne les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles.
Certains critiquent ce qui se passe actuellement au PS mais leur système de motions est un bon mécanisme pour établir un débat démocratique (et ce sont les adhérents qui votent). On en est très très loin à la FFS. Il faut être claire : on a une carence d'idées vis à vis de l'avenir. Il faudrait que des courants d'idées se développent (donc puissent se développer) et s'affrontent (donc puissent débattre) pour qu'une orientation politique se dégage. Elle ne satisfera pas tout le monde mais elle éviterait de faire du surplace.
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Bonjour,
Il s'agit pour nous de maitriser notre communication et ainsi de faire partager nos valeurs et nos actions vers un plus large public.
Pour ce faire il nous faut cibler notre message car nous ne pourront présenter la richesse de notre activité en quelques minutes.
En fonction de la cible choisi nous devons mettre l'accent sur tel ou tel facette de notre activité.
Je ne suis pas sur que la production de documentaire télévisé soit abordable, par contre il y a multitude de film disponible sur internet, et nous devrions peut être réfléchir à une possibilité de favoriser la production et la diffusion de ce type par le biais de la commission audiovisuelle.
Enfin, la FFS participe chaque année à une expédition international pour un montant de 3000 euros.
Seul les deux dernière expéditions en Patagonie on proposé une conférence de presse au départ de l'expédition.
Même si dans un premier temps ceci n'intéresse pas beaucoup de média, il est dommage que la FFS ne mette pas en place ce même dispositif pour les autres expé national et ainsi investir 3000 euros, plutôt que de subventionner.
En bref, je pense que nous (l'ensemble des spéléos) sommes d'accord pour valider l'objectif 3. Ce qui ne réponds pas au pourquoi le faire. Quand au comment, le point 4 "en définissant des stratégies de communication" me semble primordiale et les autres propositions En repensant la ligne éditoriale des revues fédérales "En repensant la ligne éditoriale des revues fédérales / En étudiant la distribution gratuite de Spelunca à tous les adhérents / En nous faisant mieux connaître et reconnaître des partenaires publics et para publics (CNOSF, UIS, MEDDATT,etc..)" en découleront.
Amitiés grottesques
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Ceratines discussions sont un peu hors du sujet : OUVERTURE ET PARTAGE des VALEURS et des RESULTATS
Je me suis posé la question : pourquoi ? Je renvois forum
http://forum.ffspeleo.fr/viewtopic.php?id=3713
où j'ai ramené l'ensemble du sujet. Dans les attendus ont lit : Un projet modeste consisterait à sauver ce qui peut l’être et à gérer les affaires courantes : les formations, le secours, et à attendre que ça se passe. Je ne sais pas pour vous, mais nous ça ne nous intéresse pas. Nous croyons au contraire qu’il faut contourner l’obstacle. Pour cela mettons nous d'accord sur les objectifs à atteindre. et tout en bas : A partir de ce constat nous vous proposons d'engager le débat sur la base des 5 objectifs
Je crois qu'en fait le devenir de l'activité pourrait se retrouver dans un sixième objectif (qui aurait dû être le premier) :
OBJECTIF 6 : DEFINIR UNE LIGNE POLITIQUE FEDERALE
Inscrire chacune de nos actions dans les buts poursuivis
Pourquoi ?
Afin que notre politique et nos actions soient crédibles et présentent aux jeunes (et moins jeunes) comment nous voyons la spéléo dans 10 ans.
Comment ?
... pas simple
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