Bonjour ...
des personnes de mon entourage , amis , voisins , pourtant éduqués et d'intelligence normale , me font quelquefois la remarque suivante :
" Dis moi , Thierry , par ces fortes chaleurs estivales actuelles , tu vas faire de la spéléo ?
et il ne fait pas trop chaud, dans tes grottes ?? "
je leur explique alors que , loin de là , la température des cavités locales est fort clémente : 12 à 14 °Celsius , environ ... pour ce qui est du Sud Est de l'Hexagone , en fait ...
je me suis laissé dire que cette température correspondait à la température moyenne de l'année , en surface des karsts et lapiaz ...
cette température de l'air serait en fait " moyennée " par l ' inertie thermique de la roche des cavités , plus ou moins humides , comme chacun le sait bien ...
donc , la spéléo est une activité sympa pour les journées chaudes ...
il est évident que des cavités montagnardes haut perchées , sont bien plus fraiches que les cavités méridionales ... surtout si elles sont bien ventilées
à +
Titou des G
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env. 12,x, + delta-gammaX / années, temp moy planète ?
regarde les T° en fonction, donc de l'altitude :
ds Rigaldie-Maire / Spéléo Sportive haute savoie 1 à 3° là haut…
Coume, 31, 6-8° ? (Comminges : de 1500 env. à 400) ;
c'était documenté déjà dans le QSJ Renault, je crois, et dans le Collignon ;
donc, ventilation : distance de l'entrée : humidité : eau circulant depuis l'entrée : … : évaporation : … :
profondeur (les gouffres près du centre de la terre sont chauds, au milieu du soleil aussi) /
les cavités à pénétration d'eau en quantité (Pucelle, …) ont une température proche de l'entrée influencée en fonction de la température de l'eau entrant, donc, de son débit, :
cf. la Perte de la Couze en hivers ou en été :
avec une bonne caillante extérieure (-5 - 15°), après de bons arrosages phénomènes océaniques ou refonte de neiges, le pieds d'en l'eau à 100m. de l'entrée, tu peux choper un onglet rapido dans les bottes, et ceux qui y vont en baskets…, puis de vasques en vasques, c'est suivant la T° et le Débit, çà monte plus ou moins vers la température du système : tu arrives à la jonction, après des pertes collatérales en cascades et soutirage, face à l'arrivée de la rivière des Jonquille post siphon, elle, toujours souterraine : ah que c'est bon de tremper les sacoches en hivers si caillé avant, et combien en été, çà fait impression de se les peler…
Entrée Couze, amont ouvert du système résurgent au Blagour de Chasteau
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WE février froid avec un peu d'eau : Couze, Murel, Jonquilles p :amping
Froid au pieds à l'entrée de la Couze et variations température interne versus stabilité annuelle à Murel, même près des ouvertures sur le tunnel SNCF, et ramping Jonquille siphonné : pas le temps de sécher
Dernière modification par acha45 (21/06/2018 11:43:49)
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