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bisounours83 a écrit:
Tintin a écrit:
Bonjour
Pour les DVA qui indiquent une distance de l’émetteur (qui est correcte dans l'air ou dans la neige), que devient cette donnée quand le signal passe à travers la roche ou une trémie de cailloutis (éventuellement humidifiés). Est ce que la distance indiquée est toujours valable, ou est ce que le signal électromagnétique est perturbé à chaque changement d'interface ?Salut Tintin
Comment va Milou ??![]()
comme je l'avais promis , pas plus tard que hier , j'ai entrepris une petite campagne d'essais pour essayer de répondre à ta question ci dessus :
la distance affichée sur l'ARVA récepteur est elle pertinente par rapport à la distance réelle qui sépare l'ARVA émetteur de l'ARVA récepteur ?
pertinente question , s'il en est ... :![]()
![]()
pour cela , je me suis fait prêter une paire de DVA numérique de marque PIEPS et de modèle Freerider ...
je me suis rendu dans une petite galerie de mine abandonnée , peu profonde , et qui me fait quelquefois office de labo pour mes expériences " Radio à Travers Le Sol" ...
j'ai mis en station le premier PIEPS dans la galerie , le calant de manière parfaitement verticale , et je l'ai mis en émission ...
étant ressorti , je me suis rendu au dessus de la galerie , parfaitement à l'aplomb de l'émetteur , avec le second PIEPS réglé en réception ...
j'ai également positionné le PIEPS récepteur de manière verticale ( afin que les antennes ferrites internes des deux appareils soient alignées ...)
et j'ai effectué la lecture de la distance entre les deux appareils , calculée par le processeur du PIEPS récepteur ...
j'ai pu lire : 9 métres et des broutiles ...
ensuite j'ai évalué avec le plus de précision possible , la distance réelle qui séparit effectivement les deux PIEPS :
c'est à dire environ 4 métres à 4 métres cinquantes ...
un simple calcul vous permettra de constater , comme je l'ai fait moi même , que la distance affichée semble être le double de la distance réelle qui sépare effectivement les deux appareils, conversant à travers le sol ...
donc , il semble qu'il faille diviser environ par deux la valeur numérique lue sur le DVA numérique récepteur ...
ce qui est somme toute cohérent , car le signal radio est inévitablement atténué par la roche et le sol humide qui séparent les deux PIEPS ...
bon !!!
attention aux conclusions hâtives toutefois ...
un seul modéle de DVA à été testé : les PIEPS Freerider ,
une faible profondeur a servi pour les expérimentations ... ( 4 métres a 4 métres cinquante , environ ...)
ultérieurement , dés qu'il me seras possible , je compte réitérer l'expérience à travers une épaisseurs de roche plus conséquente de 12 métres environ , séparant les deux PIEPS ...
j'ai la cavité Laboratoire , qui va bien pour cela ... une cavité anthropique idéale pour ce type d'expérience ...
je vous ferais part des résultats dés que possible ...
mais bon , actuellement j'ai une sorte de Lumbago qui m'enquiquine bien ... alors ...
si vous décidez de réaliser cette expérience de votre côté , faites le savoir , car il serait intéressant que nous puissions confronter nos résultats ...
mais pour cela , respectez bien le protocole que j'ai employé : une paire d'ARVA numérique Monoantenne , positionnés et mis en station parfaitement verticaux tou les deux ...
merci de m'avoir lu , ladies and Gentlemen ...
à +
Titou des garrigues
salut à mes fidèles lectrices et lecteurs ...
comme promis , j'ai repris mes expérimentations avec mes ARVA numérique PIEPS Freerider , à travers une épaisseur de roche calcaire plus conséquente ( 12 métres , en fait ...)
ce calcaire , est constitué , en fait d'un beau Crétacé compact ( du Santonnien , sauf erreur ... ) et bien sec ...
et bien , auriez vous idée de ce que m'a affiché le PIEPS récepteur sur son écran à cristaux liquides ?
Non ???
Roulement de tambours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
30 métres !!! ... Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!
un simple calcul vous permettras de constater qu'il suffit de diviser la valeur lue sur l'écran par 2.5 pour obtenir la distance réelle séparant les deux ARVA ...
( 30 / 12 = 2.5 )
ce qui corrobore bien les résultats obtenus précédemment à plus faible profondeur : ( 4.5 métres en l'occurrence ...) , ou là , 'obtenais un ratio de 2 ( 9 /4.5 = 2 )
à relire ci dessus ...
je pense que ces résultats sont importants à connaitre , car ils auront un impact psychologique positifs sur les participants d'une désob "fond de puits " destinée à réaliser une jonction avec un réseau existant ...
je m'explique :
si vous annoncez catégoriquement à vos désobeurs patentés qu'il n'y a plus que 3 métres d'épaisseur de déblais ou de roche à sortir du trou , donc quelques jours de boulots, ils seront beaucoup plus motivés à gratter que si ils n'ont aucune idée de l'épaisseur réelle de déblais à sortir ...
l'être humain ( et donc le spéléo ...) est ainsi fait ...
il lui faut la carotte pour le motiver ... bon , quelquefois le bâton , aussi ...
à+
Titou des garrigues
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salut ,
je viens d'avoir une nouvelle confirmation sur la nécessité de diviser environ par deux , la valeur lue sur l'écran de l'ARVA numérique récepteur , lors d'un radiobalisage ARVA ...
et ceci lors d'un radiobalisage réel , destiné au creusement d'un puit permettant l'accès à un siphon intéressant des plongeurs ...
profondeur réelle : environ 6 métres ...
profondeur affichée sur écran : 11.60 métres ...
CQFD ...
à+
Titou des garrigues
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Salut à toutes et tous , Hommes et Femmes des Cavernes ...
je remets ce post en haut de la pile , pour vous annoncer que j'ai battu mon record personnel de "Radiobalisage à l'ARVA " ...
mon précédent était de 20 métres , je l'ai poussé à 25 métres !!! ...
toujours avec le même ARVA , un Ortovox F1 Focus , et a travers un beau calcaire ...
j'ai réussi cette performance à la "Baume de Dardenne " , en plein cœur de la ville de Toulon , dans le Var (83)
et ceci dans des conditions assez particulières : l'ARVA émetteur était au dessus de moi , et moi j'étais à l'écoute avec mon ARVA récepteur , doté de son écouteur , allongé dans une barcasse de pécheur , poussé par un spéléo en pontonnière , pataugeant dans la rivière ...
en fait je devais parcourir la rivière souterraine pour vérifier que le réseau fossile supérieur surplombait bien l'actif de la rivière en question ... et donc que la topographie existante , était correcte ... une jonction depuis la surface , est en chantier ...
je vais donc continuer à radoter que l'Ortovox F1 Focus est vraiment l'idéal pour des radiobalisages spéléologique ...
si vous arrivez à mettre la main sur ces appareils , gardez les soigneusement au fond d'un tiroir , après avoir ôté les piles , pour ne pas qu'elles coulent et flinguent le matos ," Œuf Corse " , comme disent les Marseillais s'essayant au "Grand Breton "
ok , à +
titou des garrigues ...
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