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Voici quelques sujets de réflexion et questions à méditer à propos de l'équipement prolongé de cavités :
1 - Comment faut-il se comporter lorsqu'on arrive dans une cavité déjà équipée ?
2 - Quels éléments permettent d'affirmer qu'un équipement est "abandonné"
et pas qu'un groupe se trouve quelque part dans une cavité ou revient
dans un laps de temps très court ?
3 - Quelles responsabilités pourraient être engager si un groupe spéléo à
un problème alors qu'il utilise le matériel d'autrui ? en particulier
lors de sorties club sur des cavités très fréquentées, mais aussi dans
certaines cavités avec équipements "fixes" (pour exemple qui me viennent
en tête, sur la tirolienne de la Baume Ste Anne, dans le puits remontant
du Verneau).
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Etonnant que ces questions posées par Christophe ne suscite aucune réaction... Peut-être justement pose-t-il trop de question à la fois.
J'en relance donc une première pour le moment : dans quel(s) but(s) le spéléo décide-t-il de laisser ses cordes (ou autre matériel) sous terre ?
A mon sens d'une façon générale : pour gagner du temps, du poids, donc de l'énergie lors d'une descente ultérieure.
Autres avis ?
RL
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Une autre motivation pour laisser du matériel en place, dans une cavité classique :
Pour indiquer aux autres visiteurs de la cavité l'emplacement d'un "bon équipement" et éviter la prolifération d'"équipements bis" pas toujours meilleurs et toujours plus dégradants pour la cavité.
Dans cet esprit, nous avions laissé des plaquettes maison (morceaux de profilés en T zingués et percés), dans le scialet Michellier (Vercors Sud - Plateau de Vassieux).
Mais des visiteurs inconnus, sans doute en proie à un grand dénûment matériel ou bien investis d'une mission sacrée de retour à la nature (allusion humoristique à un mail du CDS 38 sur le sujet) ont préféré emporter ces plaquettes.
Après deux pillages successifs, nous avons baissé les bras devant la bêtise humaine.
BTH
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